La disposition de l\'axe central de Beijing refl\\u00e8te l\'id\\u00e9ologie culturelle chinoise du \\u00ab Zhong \\u00bb. Cette disposition centrale ne se refl\\u00e8te pas seulement dans la forme de la ville, mais aussi dans l\'architecture rituelle, les jardins et le siheyuan. Le \\u00ab Zhong \\u00bb \\u00e9tait \\u00e0 l\'origine un instrument utilis\\u00e9 par les anciens pour mesurer le ciel. De leurs observations de l\'univers, ils ont tir\\u00e9 le concept spatial de \\u00ab Zhong \\u00bb et ont appel\\u00e9 la r\\u00e9gion o\\u00f9 ils vivaient le pays Zhong. Cette conscience spatiale du \\u00ab Zhong \\u00bb a \\u00e9t\\u00e9 un \\u00e9veil historique de la conscience du sujet humain. Elle a ensuite \\u00e9t\\u00e9 d\\u00e9velopp\\u00e9e par le confucianisme en une philosophie de la neutralit\\u00e9 et du juste milieu, et approfondie en une compr\\u00e9hension de l\'ordre de l\'univers. Sous les dynasties des Song et des Ming, le \\u00ab Zhong \\u00bb s\'est transform\\u00e9 en une solide conscience nationale et historique pour l\'ensemble de la nation chinoise, int\\u00e9grant une \\u00e9thique politique et des codes moraux, et favorisant la coh\\u00e9sion et la force centrip\\u00e8tede la nation chinoise. L\'axe central de l\'architecture de la capitale est une reconnaissance culturelle du concept de \\u00ab Zhong \\u00bb et de \\u00ab Chine \\u00bb.<\\/p>
La disposition de l\'axe central refl\\u00e8te \\u00e9galement le concept culturel traditionnel chinois de \\u00ab Zhong \\u00bb dans le temps. L\'extension spatiale nord-sud de l\'axe central refl\\u00e8te le culte de l\'\\u00e9toile polaire par les anciens. \\u00c0 l\'\\u00e9poque de la civilisation agricole, nos anc\\u00eatres comptaient sur les positions changeantes des sept \\u00e9toiles de la Grande Ourse pour r\\u00e9gler les vingt-quatre p\\u00e9riodes solaires. Dans leurs observations astrologiques, ils ont \\u00e9galement constat\\u00e9 que la Grande Ourse tournait toujours autour du p\\u00f4le Nord, qui \\u00e9tait constant et immobile, avec un ciel plein d\'\\u00e9toiles qui le surplombait. Ce ph\\u00e9nom\\u00e8ne c\\u00e9leste a \\u00e9t\\u00e9 transpos\\u00e9 dans la soci\\u00e9t\\u00e9 humaine, donnant lieu au concept d\'ordre politique : \\u00ab Le gouvernement est fond\\u00e9 sur la vertu, comme l\'\\u00e9toile polaire, \\u00e0 sa place, tandis que les \\u00e9toiles le surplombent \\u00bb. Cela se refl\\u00e8te dans l\'architecture, qui est centr\\u00e9e sur l\'axe nord-sud, avec la fa\\u00e7ade nord comme centre, et se concentre \\u00e9galement sur l\'extension verticale et la sym\\u00e9trie horizontale du groupe de b\\u00e2timents, formant un motif d\'arc au-dessus du centre.<\\/p>
La disposition de l\'axe central de Beijing, qui refl\\u00e8te pleinement la vision culturelle et cosmique de Chine, est le r\\u00e9sultat du d\\u00e9veloppement cumulatif des capitales successives, en particulier Yecheng et Luoyang pendant la p\\u00e9riode des Trois Royaumes et les dynasties du Nord et du Sud, qui sont consid\\u00e9r\\u00e9es comme les origines de la forme de Beijing. Pendant la p\\u00e9riode des Trois Royaumes, Yecheng, la capitale du royaume de Wei (204-220, \\u00e0 la jonction du comt\\u00e9 de Zhang dans la province du Hebei et du comt\\u00e9 d\'Anyang dans la province du Henan), a d\'abord divis\\u00e9 la ville en deux parties, nord et sud, en utilisant une voie de circulation est-ouest \\u00e0 travers la ville. Sous les dynasties du Nord et du Sud, les Wei de l\'Est ont d\\u00e9plac\\u00e9 leur capitale \\u00e0 Yecheng et ont reconstruit la nouvelle capitale au sud de Yecheng (construite de 535 \\u00e0 540), cr\\u00e9ant ainsi une histoire de planification avant la construction et pla\\u00e7ant pour la premi\\u00e8re fois l\'axe central sur un v\\u00e9ritable axe g\\u00e9om\\u00e9trique urbain. \\u00c0 Luoyang, capitale des dynasties des Wei et des Jin occidentales (220-311), la principale rue nord-sud devant le palais, la \\u00ab rue de Tong Tuo \\u00bb, \\u00e9tait flanqu\\u00e9e \\u00e0 gauche et \\u00e0 droite du Temple imp\\u00e9rial et du Sanctuaire imp\\u00e9rial, principaux complexes symbolisant le pouvoir et l\'autorit\\u00e9 imp\\u00e9riaux. Sous la dynastie des Wei du Nord, \\u00e0 Luoyang(493-502), la \\u00ab rue de Tong Tuo \\u00bb a \\u00e9t\\u00e9 prolong\\u00e9 vers le sud depuis la porte Xuan Yang, en passant par le pont Luo Shui, jusqu\'au Huanqiu, lieu o\\u00f9 le pouvoir imp\\u00e9rial \\u00e9tait command\\u00e9 depuis le ciel, et un nouveau mur ext\\u00e9rieur, large et bien d\\u00e9fini, a \\u00e9t\\u00e9 construit \\u00e0 l\'ext\\u00e9rieur de la vieille ville, \\u00e9tablissant un mod\\u00e8le pour l\'axe central destin\\u00e9 \\u00e0 atteindre le Huanqiu et la construction du mur ext\\u00e9rieur de la capitale. La capitale de la dynastie Yuan a h\\u00e9rit\\u00e9 de la disposition centrale de l\'ancienne capitale mentionn\\u00e9e ci-dessus. Con\\u00e7u et pr\\u00e9sid\\u00e9 par Liu Bingzhong, l\'axe central a \\u00e9t\\u00e9 choisi sur la base de mesures strictes, et la Tour du Tambour et le Clocher ont \\u00e9t\\u00e9 construits pour la premi\\u00e8re fois dans la partie nord de la ville, compl\\u00e9tant le complexe de l\'axe central et posant les bases de la forme finale de la capitale traditionnelle.<\\/p>
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Au d\\u00e9but de la dynastie des Ming, la capitale \\u00e9tait situ\\u00e9e \\u00e0 Yingtian (Nanjing), avec Fengyang comme capitale annexe. En la 14e ann\\u00e9e de Yongle (1416), la capitale a \\u00e9t\\u00e9 d\\u00e9plac\\u00e9e \\u00e0 Beijing, et tous les temples et communaut\\u00e9s, les sacrifices de banlieue, les autels et les palais \\u00e9taient aussi grands et spacieux que ceux de Nanjing. Parmi celles-ci, la reconstruction de la cit\\u00e9 palatiale a invers\\u00e9 le mod\\u00e8le de la dynastie des Yuan de \\u00ab vivre au bord de l\'eau \\u00bb avec l\'\\u00e9tang Taiye comme centre de la grande cour int\\u00e9rieure et de la r\\u00e9sidence du prince, du palais de l\'imp\\u00e9ratrice et du palais de la concubine imp\\u00e9riale,et a restaur\\u00e9 la forme traditionnelle de la dynastie Han. Afin d\'imiter la forme des collines situ\\u00e9es derri\\u00e8re les capitales de Nanjing et Fengyang, la \\u00ab collinede la long\\u00e9vit\\u00e9 \\u00bb (Jing Shan) a \\u00e9t\\u00e9 construite artificiellement au nord du palais. Les tours des cloches et des tambours ont \\u00e9t\\u00e9 d\\u00e9plac\\u00e9es vers l\'est, dans l\'axe de la ville, faisant ainsi co\\u00efncider enti\\u00e8rement la cit\\u00e9-palais avec l\'axe central de la ville. Le Temple des Dieux et le Temple de la Justice Sociale ont \\u00e9galement \\u00e9t\\u00e9 plac\\u00e9s devant le Palais et dans la Cit\\u00e9 Imp\\u00e9riale. Dans le m\\u00eame temps, les murs de la ville ont \\u00e9t\\u00e9 \\u00e9tendus au sud et les cinq organes et les six d\\u00e9partements ont \\u00e9t\\u00e9 plac\\u00e9s de part et d\'autre de la galerie des Mille-Pas prolong\\u00e9e.<\\/p>
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De superbes caract\\u00e9ristiques ethniques<\\/p>
Beijing est la capitale d\'un pays multiethnique unifi\\u00e9. Tout au long de l\'histoire, les Han des plaines centrales et les minorit\\u00e9s ethniques des prairies du d\\u00e9sert ou d\\u2019autres endroits ont v\\u00e9cu et se sont d\\u00e9velopp\\u00e9s ici, peignant l\'architecture de Beijing des splendides couleurs de la multiethnicit\\u00e9 et en faisant un symbole du pays. Sous la dynastie des Qing, l\'\\u00c9tat chinois unifi\\u00e9 et multiethnique a \\u00e9t\\u00e9 consolid\\u00e9 et d\\u00e9velopp\\u00e9, et Beijing est devenu le centre des \\u00e9v\\u00e9nements ethniques. L\'organe central de la capitale \\u00e9tait le Bureau des affaires frontali\\u00e8res, qui avait pour mission de g\\u00e9rer les affaires des minorit\\u00e9s ethniques. Il existait \\u00e9galement un syst\\u00e8me de visites annuelles, selon lequel les \\u00e9chelons sup\\u00e9rieurs des princes et des nobles mongols, du Xinjiang et du Tibet, tant \\u00e0 l\'int\\u00e9rieur qu\'\\u00e0 l\'ext\\u00e9rieur du pays, entraient dans la capitale par roulement pour saluer l\'empereur Qing, avec un certain nombre de roulements par an, appel\\u00e9s \\u00ab visites annuelles \\u00bb. En outre, les princes et les ducs mongols (nom de la noblesse mongole sous la dynastie Qing) devaient venir \\u00e0 la capitale chaque ann\\u00e9e pour assister aux affaires.<\\/p>
En tant que v\\u00e9hicule culturel, l\'architecture de Beijing pr\\u00e9sente un caract\\u00e8re multiethnique. Par exemple, le palais Kunning de la Cit\\u00e9 interdite a \\u00e9t\\u00e9 model\\u00e9 sur le palais Qingning de Shengjing et a \\u00e9t\\u00e9 construit dans le style d\'une maison de poche folklorique au nord-est, avec la porte du palais \\u00e0 l\'angle sud-est. Les rituels quotidiens et les rituels annuels pour la pr\\u00e9servation des enfants en bas \\u00e2ge et la recherche de b\\u00e9n\\u00e9dictions se d\\u00e9roulent ici, en maintenant les anciennes coutumes duchamanisme. En outre, on trouve des b\\u00e2timents Tang dans la rue Chang\'an Est, o\\u00f9 l\'empereur Qing organisait le grand sacrifice du chamanisme. Comme ce rituel est un rituel d\'\\u00c9tat, outre les dieux chamans, des divinit\\u00e9s confuc\\u00e9ennes etbouddhistes sont \\u00e9galement v\\u00e9n\\u00e9r\\u00e9es, et le rituel int\\u00e8gre des \\u00e9l\\u00e9ments de la culture chinoise, contrairement aux rituels originaux de la cour int\\u00e9rieure. En plus des caract\\u00e9ristiques mandchoues du b\\u00e2timent, dans la cour ouest de la mer du Sud Yingtai, la vingt-troisi\\u00e8me ann\\u00e9e de l\'\\u00e8re Qianlong (1758) a \\u00e9t\\u00e9 construit le b\\u00e2timent Bao Yue. En face, sur le c\\u00f4t\\u00e9 sud de la rue Chang\'an Ouest, a \\u00e9t\\u00e9 construit le camp Huihui, de style architectural ou\\u00efgour. Dans ces ann\\u00e9es-l\\u00e0, apr\\u00e8s la pacification du Huijiang dans le sud de la route deTianshan, les Ou\\u00efghours qui se sont d\\u00e9plac\\u00e9s vers la capitale ont \\u00e9t\\u00e9 compil\\u00e9s dans une zoologie et rassembl\\u00e9s ici, et l\'histoire de Xiangfei a \\u00e9t\\u00e9 transmise.<\\/p>
Palais Kunning dans la Cit\\u00e9 interdite<\\/p>
On trouve \\u00e9galement de nombreux b\\u00e2timents de style tib\\u00e9tain \\u00e0 Beijing. La dynastie des Qing a men\\u00e9 une politique de culte du bouddhisme tib\\u00e9tain (lama\\u00efsme). D\\u00e8s la huiti\\u00e8me ann\\u00e9e de Shunzhi (1651), la cour des Qing a construit le monast\\u00e8re de la Pagode blanche(rebaptis\\u00e9 plus tard monast\\u00e8re de Yong\'an) sur l\'\\u00eele de Qionghua, un b\\u00e2timent monastique de style tib\\u00e9tain typique. La m\\u00eame ann\\u00e9e, l\'empereur Qing a convoqu\\u00e9 le cinqui\\u00e8me dala\\u00ef et a construit le temple Donghuang \\u00e0 l\'ext\\u00e9rieur de la porte d\'Anding pour qu\'il y vive. Depuis lors, plus de trente temples bouddhistes tib\\u00e9tains ont \\u00e9t\\u00e9 modifi\\u00e9s ou construits les uns apr\\u00e8s les autres. Parmi elles, la neuvi\\u00e8me ann\\u00e9e du r\\u00e8gne de Qianlong (1744), la r\\u00e9sidence de Yongzheng a \\u00e9t\\u00e9 transform\\u00e9e en palais Yonghe, le plus grand temple bouddhiste tib\\u00e9tain de Beijing, avec le vase d\'or, d\\u00e9di\\u00e9 \\u00e0 la tenue de la c\\u00e9r\\u00e9monie visant \\u00e0 d\\u00e9terminer la r\\u00e9incarnation du Bouddha vivant en Mongolie. Au cours de la 15e ann\\u00e9e de l\'\\u00e8reQianlong (1750), le pavillon Yuhua et la salle Zhongzheng ont \\u00e9t\\u00e9 construit sur le site de l\'ancien temple tao\\u00efste de la dynastie des Ming, dans la partie occidentale de la Cit\\u00e9 interdite. Il s\'agit d\'une combinaison d\'architecture tib\\u00e9taine et chinoise, o\\u00f9 les lamas du palais r\\u00e9citent des sutras. <\\/p>
Une longue lign\\u00e9e d\'histoire<\\/p>
L\'architecture de Beijing est riche en informations historiques et refl\\u00e8te une longue lign\\u00e9e de pens\\u00e9e esth\\u00e9tique. <\\/p>
La salle Taihe de la Cit\\u00e9 interdite que nous la voyons actuellement, a \\u00e9t\\u00e9 construite dans la 34e ann\\u00e9ede l\'\\u00e8re Kangxi (1695). La 18e ann\\u00e9e de l\'\\u00e8re Kangxi (1680), la salle de Taihe a \\u00e9t\\u00e9 d\\u00e9truit par un incendie. Pour reconstruire, quatre fonctionnaires ont \\u00e9t\\u00e9 envoy\\u00e9s au Fujian, au Guangdong, au Hubei et au Sichuan pour se procurer du nanmu, manque d\'\\u00e9normes mat\\u00e9riaux, finalement ils d\\u00e9cidaient d\\u2019utiliser le pin qui est \\u00ab grand et disponible \\u00bb \\u00e0 la place. La salle de Taihe est construite avec les neuf autres salles s\\u00e9par\\u00e9es. En cons\\u00e9quence, non seulement la salle principale est rest\\u00e9e un syst\\u00e8me de neuf pi\\u00e8ces, mais la construction des salles \\u00e0 embo\\u00eetement a rendu la salle plus conforme \\u00e0 l\'ancien syst\\u00e8me d\'organisation des deux extr\\u00e9mit\\u00e9s du temple(c\'est-\\u00e0-dire les salles \\u00e0 embo\\u00eetement, utilis\\u00e9es pour abriter les dieuxau-dessus du Gaozu). Le projet a \\u00e9t\\u00e9 men\\u00e9 par un c\\u00e9l\\u00e8bre artisan, Liang Jiu, \\u00e2g\\u00e9 de 90 ans \\u00e0 l\'\\u00e9poque. Son mentor \\u00e9tait Feng Qiao, un ing\\u00e9nieur de la dynastie des Ming. La nouvelle salle Taihe a \\u00e9limin\\u00e9 les couloirs pour pr\\u00e9venir les incendies afin qu\'elle ne soit plus reli\\u00e9e aux salles situ\\u00e9es de part et d\'autre. Bien que la forme ne soit pas aussi exquise qu\'auparavant, elle rend la salle de Taihe encore plus magnifique.<\\/p>
Le b\\u00e2timent principal de la Biblioth\\u00e8que nationale de Beiping, construit au d\\u00e9but des ann\\u00e9es 1930, a \\u00e9t\\u00e9 con\\u00e7u et construit sur le mod\\u00e8le du palais de Chang\'an et du palais de Daming de la dynastie Tang. Il comprend un hall principal, deux ailes en croupe et un hall arri\\u00e8re reli\\u00e9 entre eux par un clo\\u00eetre et un pavillon. Le b\\u00e2timent principal de la biblioth\\u00e8que de Beiping est recouvert de tuiles verniss\\u00e9es, avec des halls en croupe \\u00e0 forte inclinaison est-ouest sur les ailes gauche et droite, et un couloir cach\\u00e9 reliant le b\\u00e2timent arri\\u00e8re. L\'ensemble du b\\u00e2timentse dresse sur une cour abrupte et escarp\\u00e9e et est entour\\u00e9 de colonnes chinoises en pierre de jade blanc, comme s\'il s\'agissait d\'un magnifique palais. Bien que le b\\u00e2timent soit une structure en b\\u00e9ton arm\\u00e9, il affiche avec succ\\u00e8s l\'\\u00e9l\\u00e9gance de la dynastie des Tang en h\\u00e9ritant la culture de l\'architecture traditionnelle. C\'est une source d\'inspiration sur la mani\\u00e8re de g\\u00e9rer la relation entre le d\\u00e9veloppement et l\'h\\u00e9ritage.<\\/p>
Le b\\u00e2timent principal de la Biblioth\\u00e8que nationale de Beiping<\\/p>
Les jardins de Beijing sont une collection des meilleures architectures de jardin de toutes les g\\u00e9n\\u00e9rations, ce qui en fait la capitale des jardins de l\'Orient. Les jardins de Beijing ont \\u00e9t\\u00e9 achev\\u00e9s au cours de la dynastie des Qing, notamment le jardin occidental(Sanhai), le jardin Changchun, le jardin Yuanming et le jardin Qingyi (Palaisd\'\\u00e9t\\u00e9), ainsi que le jardin sud, le jardin Jinyi et le jardin Jingming. Parmi ceux-ci, ceux situ\\u00e9s dans la banlieue ouest sont le parc Changchun, le parc Yuanming, le parc Jinyi, le parc Jingming et le parc Qingyi, \\u00e9galement connus sous le nom de \\u00ab Trois montagnes (Xiang Shan, Yuquan Shan et Wanshou Shan) et cinqjardins \\u00bb. Ces b\\u00e2timents englobent presque toutes les formes individuelles et collectives de l\'architecture classique chinoise. Ils ne sont pas seulement riches et royaux, mais contiennent aussi les jardins \\u00e9l\\u00e9gants et charmants des lettr\\u00e9s du sud du fleuve Yangts\\u00e9 et les jardins simples et \\u00e9l\\u00e9gants des monast\\u00e8res et des temples, tout en combinant les sc\\u00e8nes prosp\\u00e8res et le paysage sauvage des villages.<\\/p>
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Dans les jardins royaux, les montagnes sacr\\u00e9es de la mer de Chine orientale sont une proposition ancienne et traditionnelle, repr\\u00e9sent\\u00e9e pour la premi\\u00e8re fois dans le palais Lanchi sous la dynastie des Qin, puis imit\\u00e9e par des g\\u00e9n\\u00e9rations successives de jardins royaux, jusqu\'\\u00e0 la dynastie des Qing. La construction \\u00e0 grande \\u00e9chelle des palais et des pavillons de Yingtai et de l\'\\u00eele de Qionghua dans le jardin del\'Ouest, la conception des trois \\u00eeles de Penglai et de Yaotai dans le jardin Yuanming, et la cr\\u00e9ation de l\'\\u00eele du lac du Sud, de Zaojintang et de Zhigenggedans le lac de Kunming dans le jardin de Qingyi, refl\\u00e8tent les aspirations des gens vers des trois montagnes immortelles de la mer de Chine orientale - Penglai, Fangzhang et Yingtai.<\\/p>
Pendant la dynastie des Qing, le sud de la Chine, en particulier Suzhou et Hangzhou, avait une \\u00e9conomie prosp\\u00e8re et des arts florissantes, et les jardins priv\\u00e9s \\u00e9taient les plus populaires au monde. Le roi Kangxi et Qianlong ont fait plusieurs voyages dans le sud et se sont attir\\u00e9s par les c\\u00e9l\\u00e8bres jardins. Ils reviennent avec un dessin, ou encore invitent des artisans \\u00e0 \\u00ab recr\\u00e9er les paysages \\u00bb dans la capitale. Le jardin \\u00ab Mille pieds de neige \\u00bb, situ\\u00e9 dans la mer de Chine m\\u00e9ridionale, est inspir\\u00e9 du c\\u00e9l\\u00e8bre jardin Hanshan du p\\u00e9riode de Wu. Le b\\u00e2timent Linshuiyan, du c\\u00f4t\\u00e9 nord de l\'\\u00eele de Qionghua, a pour but d\'imiter un \\u00ab ensembledu fleuve et du ciel \\u00bb de Beigushan \\u00e0 Zhenjiang. Le parc Yuanming permet d\\u2019admirer les \\u00ab Dix vues du lac de l\'Ouest \\u00bb, et il y a plusieurs transplantations et imitations du Bosquet du Lion, du jardin Jiang, du jardin Ru,du jardin Xiaoyutiang et du jardin Anlan. Au pied oriental de la montagne Wanshou se trouve le jardin Xiequ, qui a \\u00e9t\\u00e9 model\\u00e9 sur le jardin Jichang de Wuxi. Tous ces b\\u00e2timents montrent que Beijing est aussi une encyclop\\u00e9die de l\'architecture des jardins chinois.<\\/p>
En tant que vecteurs culturels, les villes jouent un r\\u00f4le dans la transmission de la civilisation et le maintien de la m\\u00e9moire historique. Si nous perdons le transporteur, nous perdons l\'histoire et la m\\u00e9moire de la nation. Nous devons ch\\u00e9rir et respecter la continuit\\u00e9 de la civilisation urbaine et comprendre pleinement l\'importance de pr\\u00e9server les villes historiques et culturelles. Beijing fait partie de la cristallisation ultime de la th\\u00e9orie et de la pratique de l\'architecture classique des capitales chinoises, une encyclop\\u00e9die des capitales chinoises classiques, qui repose sur la continuit\\u00e9 du d\\u00e9veloppement urbain de la Chine, reste unique au monde.<\\/p><\\/section><\\/article>\",\"copyright\":{\"name\":\"\",\"url\":\"\"},\"cover\":\"\\/\\/img-rs.huanqiucdn.cn\/dp\/api\/files\\/imageDir\\/037ce351d9f2e53ff2aba92f6232ce6bu5.jpg\",\"ctime\":1655799718858,\"editor\":{\"email\":\"chengyihan163@163.com\",\"name\":\"\\u7a0b\\u4f0a\\u6657\"},\"ext-defertime\":0,\"ext-xtime\":1655773560000,\"filter_by_search\":1,\"fingerprint\":{\"s0\":\"67d2\",\"s1\":\"9c68\",\"s2\":\"d7f9\",\"s3\":\"6df3\"},\"flow\":\"fl0q28ung\",\"isdeleted\":false,\"keyboarder\":{\"email\":\"jiangruiqi@huanqiu.com\",\"name\":\"\\u848b\\u745e\\u742a\"},\"keywords\":[],\"labels\":[],\"lang\":\"fr\",\"log\":[{\"action\":\"change user fields\",\"agent\":\"dpevcuno3d2\",\"data\":[{\"field\":\"state\",\"value\":\"0\"}],\"time\":1655805108310,\"user\":\"\"},{\"action\":\"change user fields\",\"agent\":\"cbevcuoc7ht\",\"data\":[{\"field\":\"step\",\"value\":\"\\\"l0q28kcm\\\"\"}],\"time\":1655805107206,\"user\":\"\"},{\"action\":\"create new version\",\"agent\":\"e1evcuolbpa\",\"time\":1655805106528,\"user\":\"jiangruiqi\"}],\"prever\":\"91rxuz9s\",\"source\":{\"name\":\"\\u5317\\u4eac\\u65c5\\u6e38\\u7f51\\u7ffb\\u8bd1\",\"url\":null},\"state\":5,\"step\":\"l0q28sml\",\"subtitle\":\"\",\"summary\":\"Il existe sept grandes capitales anciennes en Chine, dans l\'ordre de la date de leur fondation, \\u00e0 savoir Anyang, Xi\'an, Luoyang, Kaifeng, Hangzhou, Nanjing et Beijing. Parmi celles-ci, les six capitales antiques pr\\u00e9c\\u00e9dentes sont toutes des produits d\'une \\u00e9tape particuli\\u00e8re de l\'histoire et ne refl\\u00e8tent que des formes partielles de l\'\\u00e9volution des villes. Beijing, en tant que derni\\u00e8re capitale de l\'ancienne soci\\u00e9t\\u00e9 chinoise, repr\\u00e9sente la forme la plus parfaite de la capitale ancienne, que ce soi\",\"tags\":[],\"title\":\"Beijing - une encyclop\\u00e9die des villes chinoises classiques\",\"typedata\":{\"audio\":{\"members\":[]},\"gallery\":{\"members\":[{\"desc\":null,\"height\":349,\"id\":\"037ce351d9f2e53ff2aba92f6232ce6bu5\",\"mime\":\"image\\/jpeg\",\"size\":39.96,\"url\":\"\\/\\/img-rs.huanqiucdn.cn\/dp\/api\/files\\/imageDir\\/037ce351d9f2e53ff2aba92f6232ce6bu5.jpg\",\"width\":400},{\"desc\":null,\"height\":400,\"id\":\"13ffb3850d09d6ea66d75bd345f56ce0u5\",\"mime\":\"image\\/jpeg\",\"size\":75.31,\"url\":\"\\/\\/img-rs.huanqiucdn.cn\/dp\/api\/files\\/imageDir\\/13ffb3850d09d6ea66d75bd345f56ce0u5.jpg\",\"width\":554},{\"desc\":null,\"height\":250,\"id\":\"955f1f0543a570fe48e2c76c15870f89u1\",\"mime\":\"image\\/png\",\"size\":35.59,\"url\":\"\\/\\/img-rs.huanqiucdn.cn\/dp\/api\/files\\/imageDir\\/955f1f0543a570fe48e2c76c15870f89u1.png\",\"width\":415},{\"desc\":null,\"height\":781,\"id\":\"08a644c3ab57b557863021768408c7eeu5\",\"mime\":\"image\\/jpeg\",\"size\":175.72,\"url\":\"\\/\\/img-rs.huanqiucdn.cn\/dp\/api\/files\\/imageDir\\/08a644c3ab57b557863021768408c7eeu5.jpg\",\"width\":554}]},\"video\":{\"members\":[]}},\"utime\":1655805106528,\"ver\":\"91s12g19\",\"verdead\":false,\"vflag\":\"3\",\"_cbevcuoc7ht_sword\":\"\",\"ext-aid1712\":\"\"}";
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Beijing - une encyclopédie des villes chinoises classiques
2022-06-21
Il existe sept grandes capitales anciennes en Chine, dans l'ordre de la date de leur fondation, à savoir Anyang, Xi'an, Luoyang, Kaifeng, Hangzhou, Nanjing et Beijing. Parmi celles-ci, les six capitales antiques précédentes sont toutes des produits d'une étape particulière de l'histoire et ne reflètent que des formes partielles de l'évolution des villes. Beijing, en tant que dernière capitale de l'ancienne société chinoise, représente la forme la plus parfaite de la capitale ancienne, que ce soit au niveau de l'axe central et de son schéma symétrique, ou au niveau de l'architecture des palais, des résidences et des jardins. Beijing représente les théories de construction des villes et les symboles architecturaux des capitales des générations passées.
Une vision profonde de laculture chinoise
La disposition de l'axe central de Beijing reflète l'idéologie culturelle chinoise du « Zhong ». Cette disposition centrale ne se reflète pas seulement dans la forme de la ville, mais aussi dans l'architecture rituelle, les jardins et le siheyuan. Le « Zhong » était à l'origine un instrument utilisé par les anciens pour mesurer le ciel. De leurs observations de l'univers, ils ont tiré le concept spatial de « Zhong » et ont appelé la région où ils vivaient le pays Zhong. Cette conscience spatiale du « Zhong » a été un éveil historique de la conscience du sujet humain. Elle a ensuite été développée par le confucianisme en une philosophie de la neutralité et du juste milieu, et approfondie en une compréhension de l'ordre de l'univers. Sous les dynasties des Song et des Ming, le « Zhong » s'est transformé en une solide conscience nationale et historique pour l'ensemble de la nation chinoise, intégrant une éthique politique et des codes moraux, et favorisant la cohésion et la force centripètede la nation chinoise. L'axe central de l'architecture de la capitale est une reconnaissance culturelle du concept de « Zhong » et de « Chine ».
La disposition de l'axe central reflète également le concept culturel traditionnel chinois de « Zhong » dans le temps. L'extension spatiale nord-sud de l'axe central reflète le culte de l'étoile polaire par les anciens. À l'époque de la civilisation agricole, nos ancêtres comptaient sur les positions changeantes des sept étoiles de la Grande Ourse pour régler les vingt-quatre périodes solaires. Dans leurs observations astrologiques, ils ont également constaté que la Grande Ourse tournait toujours autour du pôle Nord, qui était constant et immobile, avec un ciel plein d'étoiles qui le surplombait. Ce phénomène céleste a été transposé dans la société humaine, donnant lieu au concept d'ordre politique : « Le gouvernement est fondé sur la vertu, comme l'étoile polaire, à sa place, tandis que les étoiles le surplombent ». Cela se reflète dans l'architecture, qui est centrée sur l'axe nord-sud, avec la façade nord comme centre, et se concentre également sur l'extension verticale et la symétrie horizontale du groupe de bâtiments, formant un motif d'arc au-dessus du centre.
La disposition de l'axe central de Beijing, qui reflète pleinement la vision culturelle et cosmique de Chine, est le résultat du développement cumulatif des capitales successives, en particulier Yecheng et Luoyang pendant la période des Trois Royaumes et les dynasties du Nord et du Sud, qui sont considérées comme les origines de la forme de Beijing. Pendant la période des Trois Royaumes, Yecheng, la capitale du royaume de Wei (204-220, à la jonction du comté de Zhang dans la province du Hebei et du comté d'Anyang dans la province du Henan), a d'abord divisé la ville en deux parties, nord et sud, en utilisant une voie de circulation est-ouest à travers la ville. Sous les dynasties du Nord et du Sud, les Wei de l'Est ont déplacé leur capitale à Yecheng et ont reconstruit la nouvelle capitale au sud de Yecheng (construite de 535 à 540), créant ainsi une histoire de planification avant la construction et plaçant pour la première fois l'axe central sur un véritable axe géométrique urbain. À Luoyang, capitale des dynasties des Wei et des Jin occidentales (220-311), la principale rue nord-sud devant le palais, la « rue de Tong Tuo », était flanquée à gauche et à droite du Temple impérial et du Sanctuaire impérial, principaux complexes symbolisant le pouvoir et l'autorité impériaux. Sous la dynastie des Wei du Nord, à Luoyang(493-502), la « rue de Tong Tuo » a été prolongé vers le sud depuis la porte Xuan Yang, en passant par le pont Luo Shui, jusqu'au Huanqiu, lieu où le pouvoir impérial était commandé depuis le ciel, et un nouveau mur extérieur, large et bien défini, a été construit à l'extérieur de la vieille ville, établissant un modèle pour l'axe central destiné à atteindre le Huanqiu et la construction du mur extérieur de la capitale. La capitale de la dynastie Yuan a hérité de la disposition centrale de l'ancienne capitale mentionnée ci-dessus. Conçu et présidé par Liu Bingzhong, l'axe central a été choisi sur la base de mesures strictes, et la Tour du Tambour et le Clocher ont été construits pour la première fois dans la partie nord de la ville, complétant le complexe de l'axe central et posant les bases de la forme finale de la capitale traditionnelle.
Au début de la dynastie des Ming, la capitale était située à Yingtian (Nanjing), avec Fengyang comme capitale annexe. En la 14e année de Yongle (1416), la capitale a été déplacée à Beijing, et tous les temples et communautés, les sacrifices de banlieue, les autels et les palais étaient aussi grands et spacieux que ceux de Nanjing. Parmi celles-ci, la reconstruction de la cité palatiale a inversé le modèle de la dynastie des Yuan de « vivre au bord de l'eau » avec l'étang Taiye comme centre de la grande cour intérieure et de la résidence du prince, du palais de l'impératrice et du palais de la concubine impériale,et a restauré la forme traditionnelle de la dynastie Han. Afin d'imiter la forme des collines situées derrière les capitales de Nanjing et Fengyang, la « collinede la longévité » (Jing Shan) a été construite artificiellement au nord du palais. Les tours des cloches et des tambours ont été déplacées vers l'est, dans l'axe de la ville, faisant ainsi coïncider entièrement la cité-palais avec l'axe central de la ville. Le Temple des Dieux et le Temple de la Justice Sociale ont également été placés devant le Palais et dans la Cité Impériale. Dans le même temps, les murs de la ville ont été étendus au sud et les cinq organes et les six départements ont été placés de part et d'autre de la galerie des Mille-Pas prolongée.
De superbes caractéristiques ethniques
Beijing est la capitale d'un pays multiethnique unifié. Tout au long de l'histoire, les Han des plaines centrales et les minorités ethniques des prairies du désert ou d’autres endroits ont vécu et se sont développés ici, peignant l'architecture de Beijing des splendides couleurs de la multiethnicité et en faisant un symbole du pays. Sous la dynastie des Qing, l'État chinois unifié et multiethnique a été consolidé et développé, et Beijing est devenu le centre des événements ethniques. L'organe central de la capitale était le Bureau des affaires frontalières, qui avait pour mission de gérer les affaires des minorités ethniques. Il existait également un système de visites annuelles, selon lequel les échelons supérieurs des princes et des nobles mongols, du Xinjiang et du Tibet, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, entraient dans la capitale par roulement pour saluer l'empereur Qing, avec un certain nombre de roulements par an, appelés « visites annuelles ». En outre, les princes et les ducs mongols (nom de la noblesse mongole sous la dynastie Qing) devaient venir à la capitale chaque année pour assister aux affaires.
En tant que véhicule culturel, l'architecture de Beijing présente un caractère multiethnique. Par exemple, le palais Kunning de la Cité interdite a été modelé sur le palais Qingning de Shengjing et a été construit dans le style d'une maison de poche folklorique au nord-est, avec la porte du palais à l'angle sud-est. Les rituels quotidiens et les rituels annuels pour la préservation des enfants en bas âge et la recherche de bénédictions se déroulent ici, en maintenant les anciennes coutumes duchamanisme. En outre, on trouve des bâtiments Tang dans la rue Chang'an Est, où l'empereur Qing organisait le grand sacrifice du chamanisme. Comme ce rituel est un rituel d'État, outre les dieux chamans, des divinités confucéennes etbouddhistes sont également vénérées, et le rituel intègre des éléments de la culture chinoise, contrairement aux rituels originaux de la cour intérieure. En plus des caractéristiques mandchoues du bâtiment, dans la cour ouest de la mer du Sud Yingtai, la vingt-troisième année de l'ère Qianlong (1758) a été construit le bâtiment Bao Yue. En face, sur le côté sud de la rue Chang'an Ouest, a été construit le camp Huihui, de style architectural ouïgour. Dans ces années-là, après la pacification du Huijiang dans le sud de la route deTianshan, les Ouïghours qui se sont déplacés vers la capitale ont été compilés dans une zoologie et rassemblés ici, et l'histoire de Xiangfei a été transmise.
Palais Kunning dans la Cité interdite
On trouve également de nombreux bâtiments de style tibétain à Beijing. La dynastie des Qing a mené une politique de culte du bouddhisme tibétain (lamaïsme). Dès la huitième année de Shunzhi (1651), la cour des Qing a construit le monastère de la Pagode blanche(rebaptisé plus tard monastère de Yong'an) sur l'île de Qionghua, un bâtiment monastique de style tibétain typique. La même année, l'empereur Qing a convoqué le cinquième dalaï et a construit le temple Donghuang à l'extérieur de la porte d'Anding pour qu'il y vive. Depuis lors, plus de trente temples bouddhistes tibétains ont été modifiés ou construits les uns après les autres. Parmi elles, la neuvième année du règne de Qianlong (1744), la résidence de Yongzheng a été transformée en palais Yonghe, le plus grand temple bouddhiste tibétain de Beijing, avec le vase d'or, dédié à la tenue de la cérémonie visant à déterminer la réincarnation du Bouddha vivant en Mongolie. Au cours de la 15e année de l'èreQianlong (1750), le pavillon Yuhua et la salle Zhongzheng ont été construit sur le site de l'ancien temple taoïste de la dynastie des Ming, dans la partie occidentale de la Cité interdite. Il s'agit d'une combinaison d'architecture tibétaine et chinoise, où les lamas du palais récitent des sutras.
Une longue lignée d'histoire
L'architecture de Beijing est riche en informations historiques et reflète une longue lignée de pensée esthétique.
La salle Taihe de la Cité interdite que nous la voyons actuellement, a été construite dans la 34e annéede l'ère Kangxi (1695). La 18e année de l'ère Kangxi (1680), la salle de Taihe a été détruit par un incendie. Pour reconstruire, quatre fonctionnaires ont été envoyés au Fujian, au Guangdong, au Hubei et au Sichuan pour se procurer du nanmu, manque d'énormes matériaux, finalement ils décidaient d’utiliser le pin qui est « grand et disponible » à la place. La salle de Taihe est construite avec les neuf autres salles séparées. En conséquence, non seulement la salle principale est restée un système de neuf pièces, mais la construction des salles à emboîtement a rendu la salle plus conforme à l'ancien système d'organisation des deux extrémités du temple(c'est-à-dire les salles à emboîtement, utilisées pour abriter les dieuxau-dessus du Gaozu). Le projet a été mené par un célèbre artisan, Liang Jiu, âgé de 90 ans à l'époque. Son mentor était Feng Qiao, un ingénieur de la dynastie des Ming. La nouvelle salle Taihe a éliminé les couloirs pour prévenir les incendies afin qu'elle ne soit plus reliée aux salles situées de part et d'autre. Bien que la forme ne soit pas aussi exquise qu'auparavant, elle rend la salle de Taihe encore plus magnifique.
Le bâtiment principal de la Bibliothèque nationale de Beiping, construit au début des années 1930, a été conçu et construit sur le modèle du palais de Chang'an et du palais de Daming de la dynastie Tang. Il comprend un hall principal, deux ailes en croupe et un hall arrière relié entre eux par un cloître et un pavillon. Le bâtiment principal de la bibliothèque de Beiping est recouvert de tuiles vernissées, avec des halls en croupe à forte inclinaison est-ouest sur les ailes gauche et droite, et un couloir caché reliant le bâtiment arrière. L'ensemble du bâtimentse dresse sur une cour abrupte et escarpée et est entouré de colonnes chinoises en pierre de jade blanc, comme s'il s'agissait d'un magnifique palais. Bien que le bâtiment soit une structure en béton armé, il affiche avec succès l'élégance de la dynastie des Tang en héritant la culture de l'architecture traditionnelle. C'est une source d'inspiration sur la manière de gérer la relation entre le développement et l'héritage.
Le bâtiment principal de la Bibliothèque nationale de Beiping
Les jardins de Beijing sont une collection des meilleures architectures de jardin de toutes les générations, ce qui en fait la capitale des jardins de l'Orient. Les jardins de Beijing ont été achevés au cours de la dynastie des Qing, notamment le jardin occidental(Sanhai), le jardin Changchun, le jardin Yuanming et le jardin Qingyi (Palaisd'été), ainsi que le jardin sud, le jardin Jinyi et le jardin Jingming. Parmi ceux-ci, ceux situés dans la banlieue ouest sont le parc Changchun, le parc Yuanming, le parc Jinyi, le parc Jingming et le parc Qingyi, également connus sous le nom de « Trois montagnes (Xiang Shan, Yuquan Shan et Wanshou Shan) et cinqjardins ». Ces bâtiments englobent presque toutes les formes individuelles et collectives de l'architecture classique chinoise. Ils ne sont pas seulement riches et royaux, mais contiennent aussi les jardins élégants et charmants des lettrés du sud du fleuve Yangtsé et les jardins simples et élégants des monastères et des temples, tout en combinant les scènes prospères et le paysage sauvage des villages.
Dans les jardins royaux, les montagnes sacrées de la mer de Chine orientale sont une proposition ancienne et traditionnelle, représentée pour la première fois dans le palais Lanchi sous la dynastie des Qin, puis imitée par des générations successives de jardins royaux, jusqu'à la dynastie des Qing. La construction à grande échelle des palais et des pavillons de Yingtai et de l'île de Qionghua dans le jardin del'Ouest, la conception des trois îles de Penglai et de Yaotai dans le jardin Yuanming, et la création de l'île du lac du Sud, de Zaojintang et de Zhigenggedans le lac de Kunming dans le jardin de Qingyi, reflètent les aspirations des gens vers des trois montagnes immortelles de la mer de Chine orientale - Penglai, Fangzhang et Yingtai.
Pendant la dynastie des Qing, le sud de la Chine, en particulier Suzhou et Hangzhou, avait une économie prospère et des arts florissantes, et les jardins privés étaient les plus populaires au monde. Le roi Kangxi et Qianlong ont fait plusieurs voyages dans le sud et se sont attirés par les célèbres jardins. Ils reviennent avec un dessin, ou encore invitent des artisans à « recréer les paysages » dans la capitale. Le jardin « Mille pieds de neige », situé dans la mer de Chine méridionale, est inspiré du célèbre jardin Hanshan du période de Wu. Le bâtiment Linshuiyan, du côté nord de l'île de Qionghua, a pour but d'imiter un « ensembledu fleuve et du ciel » de Beigushan à Zhenjiang. Le parc Yuanming permet d’admirer les « Dix vues du lac de l'Ouest », et il y a plusieurs transplantations et imitations du Bosquet du Lion, du jardin Jiang, du jardin Ru,du jardin Xiaoyutiang et du jardin Anlan. Au pied oriental de la montagne Wanshou se trouve le jardin Xiequ, qui a été modelé sur le jardin Jichang de Wuxi. Tous ces bâtiments montrent que Beijing est aussi une encyclopédie de l'architecture des jardins chinois.
En tant que vecteurs culturels, les villes jouent un rôle dans la transmission de la civilisation et le maintien de la mémoire historique. Si nous perdons le transporteur, nous perdons l'histoire et la mémoire de la nation. Nous devons chérir et respecter la continuité de la civilisation urbaine et comprendre pleinement l'importance de préserver les villes historiques et culturelles. Beijing fait partie de la cristallisation ultime de la théorie et de la pratique de l'architecture classique des capitales chinoises, une encyclopédie des capitales chinoises classiques, qui repose sur la continuité du développement urbain de la Chine, reste unique au monde.