La cuisine du Jiangsu ou Huaiyang (淮扬菜) est coude à coude avec la cuisine cantonaise en ce qui concerne sa réputation parmi l’élite culinaire et se compose d’aliments provenant de villes comme Zhenjiang, Suzhou, Nankin et Yangzhou.

C’est une cuisine légère et raffinée qui rend hommage aux saveurs et aux textures de ses principaux ingrédients. Nankin fut la capitale avant Pékin et le Jiangsu a donc une forte tradition culinaire impériale (de nombreuses méthodes de cuisson ont été développées ici telles que le canard de « Pékin » et ensuite emmenées vers Pékin).

Par conséquent, c’est une des principales cuisines servies aux banquets d’Etat et dignitaires étrangers. Les plats tendent à avoir des saveurs subtiles, douces et avec peu d’épices.

Les plats du Jiangsu à essayer absolument

Tête de lion (boulette de viande braisée), shizi tou, 狮子头

Le nom de ce plat est dû à sa taille, qui est généralement trois fois celle des boulettes de viande ordinaires. La viande est hachée, mise en boule et poêlée pour conserver les jus. Elle est ensuite lentement braisée dans une sauce foncée composée de soja, de vinaigre, de vin, de sucre et de fécule de maïs.

Poulet du mendiant, jiaohua ji, 叫化鸡

C’est un poulet entier mariné aux cinq épices, enveloppé dans des feuilles de lotus, mis dans de la boue et puis grillé. S’il est bien préparé, vous devriez être facilement en mesure de prendre la viande sur l’os avec les baguettes. Ce plat n’est presque jamais préparé à la maison parce que les résidences traditionnelles n’ont généralement pas de four (et la boue peut être salissante).

Riz frit de Yangzhou, yangzhouchaofan, 扬州炒饭

S’il est bien exécuté, chaque grain de riz est vernissé avec un simple assaisonnement de sel et de poivre. La version de Yangzhou se compose également de saucisse fumée en dés, avec des crevettes et des haricots verts. Idéalement, le plat doit être blanc nacré avec des taches colorées qui accompagnent la viande et les légumes.

Source : timeoutbeijing.com