Les boissons en Chine

2013-05-31

L'eau

ATTENTION, l'eau n'est pas potable en Chine.

Garder vos pastilles de Micropur ou d'Hydrochlonazone pour d'éventuels treks, car on peut se procurer facilement de petites bouteilles d’eau minérale.

De plus, les hôtels mettent toujours à votre disposition une Thermos d'eau bouillie, kai shui (prononcer « quaille choueille ») dans les chambres. Les Chinois boivent rarement de l'eau plate, mais beaucoup apprécient une tasse d'eau chaude.

Le thé

La boisson chinoise par excellence.

Les Chinois boivent principalement du thé vert (lücha). Plus léger que le thé noir et réputé plus sain, celui-ci n’est pas fermenté mais simplement déshydraté (80 % d’eau dans la feuille), puis torréfié. Quelques grands crus sont le maojian (Hunan ou Guizhou), le biluochun (Suzhou), le longjing (Hangzhou) et le maofeng (monts Huangshan).

En ce qui concerne le thé noir (fermenté) appelé localement thé rouge (hong cha), son goût est plus prononcé et plus chargé en théine, d’où son succès auprès des Occidentaux. Vous le trouverez souvent amalgamé en gâteau ou en brique.

On trouve aussi une gamme intermédiaire de thés semi-fermentés (wulong cha), dont un bon représentant est le thé guangyin.

Enfin, il faut citer les nombreux thés parfumés (chrysanthème, osmanthus et le thé au jasmin), des thés plus rares comme le thé blanc (très jeunes feuilles de thé vert recouvertes de duvet encore à l'état de bourgeon), ou le thé jaune dont les maîtres gardent jalousement la recette.

La bière

La bière, pijiu (prononcer « pitio-ou ») est également une boisson particulièrement affectionnée par les Chinois. Extrêmement bon marché, la bière se décline en des centaines de marques dont la fameuse Qingdao (ou Tsingao), importée par des brasseurs allemands à la fin du XIXe siècle au Shandong (ancienne concession), ou la Liquan appréciée dans tout le Sud.

Généralement peu alcoolisée, la bière existe en bouteilles en verre (grandes ou petites) ou en canettes (souvent l'apanage des bières importées).

Depuis peu, on note également l'apparition de la bière pression (zhapi), très à la mode dans les bars de Pékin ou Shanghai.

Le vin

Le vin, hongputaojiu (prononcer « rongue poutao tio-ou ») ne fait pas partie de la culture traditionnelle chinoise, qui lui préfère les alcools forts (jiu). De ce fait, très souvent, les productions locales déçoivent les palais exercés. Vin sucré évoquant plus un vin cuit (type porto), le vin rouge chinois reste donc un produit à part.

Mais depuis une quinzaine d'années, la Chine a fait des progrès considérables.

Si les meilleurs crus sont souvent issus de collaborations avec l'Occident, on commence à trouver quelques petits vins locaux tout à fait honnêtes.

Quant aux vins d’importation, ils sont de plus en plus présents dans les restaurants un peu chic et occidentalisés. Leurs prix varient selon leur provenance : un vin d’Australie ou du Chili est moins cher qu’un vin français.

Les alcools

Férus d'alcools forts (jiu), les Chinois n'hésitent pas à clore un bon gueuleton en vidant une pleine bouteille d'une eau-de-vie quelconque. Parmi les meilleurs alcools, le Maotai (53°) est de tous les banquets.

Dans la région de Maotai, on fabrique également le Xishui, très parfumé et à base de sorgho, et le vin de Dongjiu , mélange de sorgho, de blé et de plantes médicinales chinoises.

Citons aussi le Daqu (55°) du Guangxi, célèbre alcool de sorgho, et le Wuliangye du Sichuan, alcool de cinq céréales (millet, sorgho, riz, maïs et une graminée non comestible qui pousse dans les rizières).

Si vous n'appréciez que modérément les alcools forts, essayez plutôt les vins de riz, dont le vin de riz glutineux (nuomijiu). La plupart se dégustent légèrement chauffés.

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