Bien que différentes cultures aient différentes histoires de dragon, certaines d'entre elles peuvent être mauvaises ou malsaines, mais en Chine, le dragon est l'animal le plus haut gradé dans la hiérarchie animale. Il est tenu en haute estime pour sa dignité et sa puissance. Les Chinois ont une conviction de longue date qu'ils sont les descendants du dragon, une tradition qui est fermement ancrée dans la culture.

Le rituel de broder des motifs de dragon sur la robe de l'empereur, cependant, remonte à la dynastie des Zhou (11e siècle-256 av. J.C.). Mais il a fallu attendre la dynastie des Qing (1644-1911) pour qu’on l’appelle « robes du dragon » et qu’elle devienne une partie du système de tenue officielle. La robe brodée avec des motifs de dragon était faite à l'usage exclusif d'un empereur.

Une robe de dragon est soit composée de dragons de couleur jaune ou abricot et brodée de neuf dragons jaunes et des modèles de cinq teintes de nuages. Les nuages sont entrelacés avec douze autres motifs du soleil, de la lune et des étoiles (représentant la lumière du trône), des montagnes (synonymes de stabilité face aux changements), d’oiseaux de bon augure (dénotant l'élégance et la beauté) et de roseaux (qui représentent la pureté et la propreté), et du feu (qui signifie la lumière).

Selon les rituels impériaux des Qing, la robe du dragon de l'empereur était une sorte de costume de bon augure pour les célébrations et les cérémonies de moindre qualité, mais en aucun cas le plus haut niveau de la tenue impériale. La robe du dragon qui était transmise d’un empereur à l'autre était brodée d'un dragon sur l'avant et sur l'arrière, devant ou derrière les genoux, sur les épaules et sur la paroi de la poitrine.

Ainsi, un total de neuf dragons était brodé sur une robe de dragon. Observée à partir de l'avant ou de derrière, cinq dragons pouvaient être vus un coup d'oeil parce que dans la tradition chinoise et les chiffres neuf et cinq symbolisaient la dignité du trône.

Source: CITS