Elle a ainsi rapidement \\u00e9t\\u00e9 prise en main par le pouvoir. L'empereur Qin (-221 -207 av. J.-C.) a cr\\u00e9e le Bureau de la Musique Imp\\u00e9riale charg\\u00e9 de classifier les airs folkloriques et populaires, de d\\u00e9cider des airs officiels et de r\\u00e9genter la musique de cour et militaire. Ce bureau prendra beaucoup d'ampleur sous le r\\u00e8gne de l'empereur Han Wudi (140 \\u00e0 87 av. J.-C.).<\\/p>
Mais la musique \\u00e9tait avant tout populaire et accompagnait les f\\u00eates et c\\u00e9r\\u00e9monies. Des fonctionnaires \\u00e9taient d'ailleurs envoy\\u00e9s dans les campagnes pour collecter les nouvelles chansons qui permettaient de jauger le moral du peuple.<\\/p>
Avec le temps, la musique chinoise s'est peu \\u00e0 peu ouverte. D'abord aux autres musiques, en particulier celles d'Asie Centrale, avec l'adoption de nouveaux instruments comme le pipa et de nouveaux airs. Puis avec une diversification de son usage vers l'accompagnement d'autres formes d'art comme l'op\\u00e9ra ou le th\\u00e9\\u00e2tre ou les contes et ballades chant\\u00e9es.<\\/p>
Si la musique a toujours rev\\u00eatu une grande importance aux yeux du pouvoir central, il n'en allait pas de m\\u00eame pour les musiciens. Ceux-ci connaissaient un statut pr\\u00e9caire et ce, malgr\\u00e9 la cr\\u00e9ation au 8e si\\u00e8cle de la troupe de chant et danse de l'Acad\\u00e9mie du Jardin de la Poire par l'empereur Huang Tsang (713-755). Cela dans but de former les musiciens et donner ainsi une base solide \\u00e0 l'enseignement et \\u00e0 la diffusion de la musique.<\\/p>
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Ouverture sur l'Occident<\\/p>
L'arriv\\u00e9e des puissances occidentales et la cr\\u00e9ation de concessions \\u00e9trang\\u00e8res \\u00e0 la fin du 19e si\\u00e8cle a permis l'entr\\u00e9e de la musique occidentale.<\\/p>
D\\u00e8s les ann\\u00e9es 1910-20, le retour des \\u00e9tudiants chinois de l'\\u00e9tranger a inaugur\\u00e9 une nouvelle approche de la musique. Cela s'est traduit par l'adoption partielle de la notation musicale occidentale et par la cr\\u00e9ation d'orchestres symphoniques et de groupes de jazz.<\\/p>
Puis, dans les ann\\u00e9es 40, les dirigeants communistes se sont inspir\\u00e9s de chansons populaires pour en faire des chants r\\u00e9volutionnaires destin\\u00e9s \\u00e0 galvaniser leurs partisans.<\\/p>
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Repli r\\u00e9volutionnaire<\\/p>
Apr\\u00e8s la cr\\u00e9ation de la R\\u00e9publique Populaire de Chine en 1949, les musiques populaires et occidentales se sont vues qualifier de \\u00ab pornographiques \\u00bb, et de fait interdites. Seuls les chants r\\u00e9volutionnaires seront autoris\\u00e9s. Cette prise en main a atteint son apog\\u00e9e lors de la R\\u00e9volution culturelle avec Jiang Qing, femme du pr\\u00e9sident Mao, qui fixe \\u00e0 8 le nombre d' \\u00ab \\u0153uvres mod\\u00e8les \\u00bb sur lesquelles les op\\u00e9ras modernes devaient se baser.<\\/p>
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L'apr\\u00e8s Mao<\\/p>
Avec la mort de Mao Zedong en 1976, la jeunesse chinoise d\\u00e9couvre le synth\\u00e9tiseur et la musique \\u00e9lectronique. Celle-ci restera populaire tout au long des ann\\u00e9es 80. Parall\\u00e8lement, la \\u00ab mandopop \\u00bb (musique pop chant\\u00e9e en mandarin) et \\u00ab cantopop \\u00bb (musique pop chant\\u00e9e en cantonais) feront leur apparition en Chine depuis Taiwan et Hong-Kong. Puis, petit \\u00e0 petit ils seront rejoints par les artistes de Chine continentale. Aujourd'hui, des chanteurs originaires de Cor\\u00e9e du Sud et du Japon sont \\u00e9galement tr\\u00e8s populaires.<\\/p>
Le rock s'est popularis\\u00e9 en Chine vers la fin des ann\\u00e9es 80 gr\\u00e2ce \\u00e0 Cui Jian, surnomm\\u00e9 le \\u00ab Parrain du rock chinois \\u00bb, et aux groupes Heibao (Black Panther) et Tang Dynasty. Puis, dans les ann\\u00e9es 90, les autres courants musicaux, tels que la musique \\u00e9lectronique, feront leur entr\\u00e9e en Chine.<\\/p>
Aujourd'hui, le rock, la musique \\u00e9lectronique, la world music...restent encore marginaux en comparaison de la musique pop, \\u00e9quivalent de la vari\\u00e9t\\u00e9 fran\\u00e7aise, qui constitue aujourd'hui l'essentiel du paysage musical chinois.<\\/p>
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Sp\\u00e9cificit\\u00e9s de la musique traditionnelle<\\/p>
La sp\\u00e9cificit\\u00e9 de la musique traditionnelle chinoise r\\u00e9side principalement dans le fait qu'elle est pentatonique, c'est-\\u00e0-dire que les m\\u00e9lodies sont class\\u00e9es sur une \\u00e9chelle de 5 notes.<\\/p>
On distinguait traditionnellement les diff\\u00e9rents cat\\u00e9gories de musique instrumentale en fonction des instruments utilis\\u00e9s : sizhu yue (musique des instruments \\u00e0 cordes et \\u00e0 vent), xiansuo yue (musique des instruments \\u00e0 cordes), chuida yue (musique des instruments \\u00e0 vent et \\u00e0 percussion), et luogu yue (musique des gongs et tambours).<\\/p>
La musique instrumentale \\u00e9tait en g\\u00e9n\\u00e9ral jou\\u00e9e en solo ou en petits ensembles, voire en grands ensembles pour la musique imp\\u00e9riale. Les ensembles n'utilisent traditionnellement pas de partition et ne comptent pas non plus de chefs d'orchestre.<\\/p>
De nombreux orchestres et groupes existent partout en Chine et jouent aussi bien de la musique folklorique que classique. Du fait de l'\\u00e9tendue du pays, les sp\\u00e9cificit\\u00e9s r\\u00e9gionales sont tr\\u00e8s marqu\\u00e9es. De m\\u00eame, la plupart des minorit\\u00e9s ethniques, nombreuses en Chine, poss\\u00e8dent \\u00e9galement leur propre r\\u00e9pertoire musical.<\\/p>
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Instruments<\\/p>
Classification<\\/p>
On divise traditionnellement les instruments en 8 types, selon leur mat\\u00e9riau de fabrication : peau, calebasse, bambou, bois, soie, argile, m\\u00e9tal et pierre.<\\/p>
On peut \\u00e9galement les classer en 4 cat\\u00e9gories : instruments \\u00e0 vents, percussions, instruments \\u00e0 cordes pinc\\u00e9es et instruments \\u00e0 cordes frott\\u00e9es.<\\/p>
Le guzheng est un instrument \\u00e0 cordes pinc\\u00e9es tr\\u00e8s ancien, il aurait plus de 2 000 ans. C'est une sorte de cithare comptant 21 cordes sur autant de ponts amovibles dans sa version standard. Il existe des versions de l'instrument ayant de 5 (version ancienne) \\u00e0 26 cordes (version moderne). Les cordes \\u00e9taient originellement en soie, elles sont en nylon ou m\\u00e9tal aujourd'hui. A l'origine, plut\\u00f4t utilis\\u00e9 dans les ensembles et orchestres, il est maintenant utilis\\u00e9 pour des morceaux solos.<\\/p>
Le erhu, de la famille des instruments \\u00e0 cordes frott\\u00e9es, aurait \\u00e9t\\u00e9 introduit en Chine il y a environ 1 000 ans en provenance d'Asie centrale. Il est compos\\u00e9 de 2 cordes que l'on frotte \\u00e0 l'aide d'un archet. Tr\\u00e8s populaire en Mongolie, il \\u00e9tait utilis\\u00e9 pour l'accompagnement de musiques vocales et instrumentales, telles que l'op\\u00e9ra. Au 20\\u00e8me si\\u00e8cle, son usage soliste s'est d\\u00e9velopp\\u00e9.<\\/p>
Le pipa, cithare piriforme \\u00e0 4 cordes, fait partie de la famille des instruments \\u00e0 cordes pinc\\u00e9es. Il a \\u00e9t\\u00e9 cr\\u00e9e il y a plus de 2 000 ans et son usage s'est popularis\\u00e9 sous les Tang o\\u00f9 il est devenu un instrument de cour tr\\u00e8s en vogue. Il peut aussi \\u00eatre utilis\\u00e9 aussi bien pour des compositions solo que dans un ensemble.<\\/p>
Fl\\u00fbte traversi\\u00e8re en bambou, le dizi est un instrument \\u00e0 vent. C'est certainement un des instruments les plus anciens de Chine, il aurait \\u00e9t\\u00e9 cr\\u00e9e entre le 17e et le 11e si\\u00e8cle av. J.-C. Bien que certains lui attribuent une origine plus ancienne encore. Sa forme la plus courante poss\\u00e8de 12 trous mais il existe de nombreuses variantes. Il est tr\\u00e8s pratiqu\\u00e9 dans le nord de la Chine et est utilis\\u00e9 aussi bien dans la musique populaire que dans les op\\u00e9ras et orchestres modernes.<\\/p><\\/section><\\/article>\",\"copyright\":{\"name\":\"1\",\"url\":\"\"},\"cover\":\"\",\"ctime\":1647432823707,\"editor\":{\"email\":\"zhangning@huanqiu.com\",\"name\":\"\\u5f20\\u5b81\"},\"ext-aid1712\":\"a-X9XFFK72C924AA83093072\",\"ext-xtime\":1339516800000,\"filter_by_search\":1,\"fingerprint\":{\"s0\":\"f5da\",\"s1\":\"9ce8\",\"s2\":\"54f1\",\"s3\":\"6df0\"},\"flow\":\"fl0q28ung\",\"isdeleted\":false,\"keyboarder\":{\"email\":\"td@visitbeijing.com.cn\",\"name\":\"migrate\"},\"keywords\":[],\"lang\":\"fr\",\"log\":[{\"action\":\"change user fields\",\"agent\":\"dpevcuno3d2\",\"data\":[{\"field\":\"state\",\"value\":\"0\"}],\"time\":1647871991120,\"user\":\"\"},{\"action\":\"change user fields\",\"agent\":\"cbevcuoc7ht\",\"data\":[{\"field\":\"step\",\"value\":\"\\\"l0q28kcm\\\"\"}],\"time\":1647871990031,\"user\":\"\"},{\"action\":\"create new version\",\"agent\":\"\",\"time\":1647871989526,\"user\":\"Data Migrate\"}],\"prever\":\"8xxkfdo9\",\"source\":{\"name\":\"\\u5317\\u4eac\\u65c5\\u6e38\\u7f51\",\"url\":\"\"},\"state\":5,\"step\":\"l0q28sml\",\"subtitle\":\"Histoire de la musique chinoise traditionnelle\",\"summary\":\"Origines La musique en Chine s\'est d\\u00e9\",\"tags\":[\"Voyage \\u00e0 Beijing\",\"divertissement\"],\"title\":\"Histoire de la musique chinoise traditionnelle\",\"typedata\":{\"audio\":{\"members\":[]},\"gallery\":{\"members\":[{\"desc\":null,\"height\":0,\"id\":null,\"mime\":null,\"size\":0,\"url\":\"https:\\/\\/rs-ali.visitbeijing.com.cn\\/image\\/ec6090b05d7494e038675c118cf63897.png\",\"width\":0}]},\"video\":{\"members\":[]}},\"utime\":1647871989526,\"ver\":\"8y4tw884\",\"verdead\":false,\"vflag\":\"3\",\"labels\":[],\"_cbevcuoc7ht_approval_operator\":[],\"_cbevcuoc7ht_approval_status\":0,\"_cbevcuoc7ht_approval_time\":0,\"_cbevcuoc7ht_approval_user\":[],\"_cbevcuoc7ht_sword\":\"\",\"ext-defertime\":0}";
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La musique en Chine s'est développée il y a très longtemps, les premiers écrits mentionnant la musique étant attribués à Confucius (551-479 av. J-C). La musique a très tôt été utilisée pour des besoins religieux aussi bien que politiques lors, par exemple, des cérémonies officielles et militaires.
Elle a ainsi rapidement été prise en main par le pouvoir. L'empereur Qin (-221 -207 av. J.-C.) a crée le Bureau de la Musique Impériale chargé de classifier les airs folkloriques et populaires, de décider des airs officiels et de régenter la musique de cour et militaire. Ce bureau prendra beaucoup d'ampleur sous le règne de l'empereur Han Wudi (140 à 87 av. J.-C.).
Mais la musique était avant tout populaire et accompagnait les fêtes et cérémonies. Des fonctionnaires étaient d'ailleurs envoyés dans les campagnes pour collecter les nouvelles chansons qui permettaient de jauger le moral du peuple.
Avec le temps, la musique chinoise s'est peu à peu ouverte. D'abord aux autres musiques, en particulier celles d'Asie Centrale, avec l'adoption de nouveaux instruments comme le pipa et de nouveaux airs. Puis avec une diversification de son usage vers l'accompagnement d'autres formes d'art comme l'opéra ou le théâtre ou les contes et ballades chantées.
Si la musique a toujours revêtu une grande importance aux yeux du pouvoir central, il n'en allait pas de même pour les musiciens. Ceux-ci connaissaient un statut précaire et ce, malgré la création au 8e siècle de la troupe de chant et danse de l'Académie du Jardin de la Poire par l'empereur Huang Tsang (713-755). Cela dans but de former les musiciens et donner ainsi une base solide à l'enseignement et à la diffusion de la musique.
Ouverture sur l'Occident
L'arrivée des puissances occidentales et la création de concessions étrangères à la fin du 19e siècle a permis l'entrée de la musique occidentale.
Dès les années 1910-20, le retour des étudiants chinois de l'étranger a inauguré une nouvelle approche de la musique. Cela s'est traduit par l'adoption partielle de la notation musicale occidentale et par la création d'orchestres symphoniques et de groupes de jazz.
Puis, dans les années 40, les dirigeants communistes se sont inspirés de chansons populaires pour en faire des chants révolutionnaires destinés à galvaniser leurs partisans.
Repli révolutionnaire
Après la création de la République Populaire de Chine en 1949, les musiques populaires et occidentales se sont vues qualifier de « pornographiques », et de fait interdites. Seuls les chants révolutionnaires seront autorisés. Cette prise en main a atteint son apogée lors de la Révolution culturelle avec Jiang Qing, femme du président Mao, qui fixe à 8 le nombre d' « œuvres modèles » sur lesquelles les opéras modernes devaient se baser.
L'après Mao
Avec la mort de Mao Zedong en 1976, la jeunesse chinoise découvre le synthétiseur et la musique électronique. Celle-ci restera populaire tout au long des années 80. Parallèlement, la « mandopop » (musique pop chantée en mandarin) et « cantopop » (musique pop chantée en cantonais) feront leur apparition en Chine depuis Taiwan et Hong-Kong. Puis, petit à petit ils seront rejoints par les artistes de Chine continentale. Aujourd'hui, des chanteurs originaires de Corée du Sud et du Japon sont également très populaires.
Le rock s'est popularisé en Chine vers la fin des années 80 grâce à Cui Jian, surnommé le « Parrain du rock chinois », et aux groupes Heibao (Black Panther) et Tang Dynasty. Puis, dans les années 90, les autres courants musicaux, tels que la musique électronique, feront leur entrée en Chine.
Aujourd'hui, le rock, la musique électronique, la world music...restent encore marginaux en comparaison de la musique pop, équivalent de la variété française, qui constitue aujourd'hui l'essentiel du paysage musical chinois.
Spécificités de la musique traditionnelle
La spécificité de la musique traditionnelle chinoise réside principalement dans le fait qu'elle est pentatonique, c'est-à-dire que les mélodies sont classées sur une échelle de 5 notes.
On distinguait traditionnellement les différents catégories de musique instrumentale en fonction des instruments utilisés : sizhu yue (musique des instruments à cordes et à vent), xiansuo yue (musique des instruments à cordes), chuida yue (musique des instruments à vent et à percussion), et luogu yue (musique des gongs et tambours).
La musique instrumentale était en général jouée en solo ou en petits ensembles, voire en grands ensembles pour la musique impériale. Les ensembles n'utilisent traditionnellement pas de partition et ne comptent pas non plus de chefs d'orchestre.
De nombreux orchestres et groupes existent partout en Chine et jouent aussi bien de la musique folklorique que classique. Du fait de l'étendue du pays, les spécificités régionales sont très marquées. De même, la plupart des minorités ethniques, nombreuses en Chine, possèdent également leur propre répertoire musical.
Instruments
Classification
On divise traditionnellement les instruments en 8 types, selon leur matériau de fabrication : peau, calebasse, bambou, bois, soie, argile, métal et pierre.
On peut également les classer en 4 catégories : instruments à vents, percussions, instruments à cordes pincées et instruments à cordes frottées.
Le guzheng est un instrument à cordes pincées très ancien, il aurait plus de 2 000 ans. C'est une sorte de cithare comptant 21 cordes sur autant de ponts amovibles dans sa version standard. Il existe des versions de l'instrument ayant de 5 (version ancienne) à 26 cordes (version moderne). Les cordes étaient originellement en soie, elles sont en nylon ou métal aujourd'hui. A l'origine, plutôt utilisé dans les ensembles et orchestres, il est maintenant utilisé pour des morceaux solos.
Le erhu, de la famille des instruments à cordes frottées, aurait été introduit en Chine il y a environ 1 000 ans en provenance d'Asie centrale. Il est composé de 2 cordes que l'on frotte à l'aide d'un archet. Très populaire en Mongolie, il était utilisé pour l'accompagnement de musiques vocales et instrumentales, telles que l'opéra. Au 20ème siècle, son usage soliste s'est développé.
Le pipa, cithare piriforme à 4 cordes, fait partie de la famille des instruments à cordes pincées. Il a été crée il y a plus de 2 000 ans et son usage s'est popularisé sous les Tang où il est devenu un instrument de cour très en vogue. Il peut aussi être utilisé aussi bien pour des compositions solo que dans un ensemble.
Flûte traversière en bambou, le dizi est un instrument à vent. C'est certainement un des instruments les plus anciens de Chine, il aurait été crée entre le 17e et le 11e siècle av. J.-C. Bien que certains lui attribuent une origine plus ancienne encore. Sa forme la plus courante possède 12 trous mais il existe de nombreuses variantes. Il est très pratiqué dans le nord de la Chine et est utilisé aussi bien dans la musique populaire que dans les opéras et orchestres modernes.