Les universités chinoises ont maintenu leurs positions de leader dans la dernière édition du classement « QS World University Rankings : BRICS », qui a été publié le 22 novembre par QS Quacquarelli Symonds, un cabinet britannique d'analyse de l'enseignement supérieur.

Selon le classement QS, la prestigieuse Université Tsinghua, un établissement chinois, conserve la première place pour la cinquième année consécutive depuis 2013. Tsinghua est suivie par la Peking University (2e), l'Université Fudan (3e) et l'Université des Sciences et Technologies de Chine (4e). L'Université d’État Lomonossov de Moscou est la cinquième dans le classement. Au total, 300 universités sont classées, parmi lesquelles 94 sont chinoises, plus que la Russie (68), l'Inde (65), le Brésil (61) et l'Afrique du Sud (12).

Les meilleures universités chinoises jouissent d'une meilleure réputation internationale auprès de la communauté universitaire que leurs homologues des autres pays du BRICS. Selon le classement QS, quatre universités chinoises obtiennent d'ailleurs un score parfait de 100/100 pour la réputation académique.

La Peking University

« Par rapport aux autres pays du BRICS, les universités chinoises ont obtenu davantage de résultats dans l'impact de la recherche et la culture des talents », a déclaré à l'agence Xinhua le Dr Christina Yan Zhang, directrice de QS Intelligence Unit pour la Chine.

Dans le même temps, la Chine dispose également de plus de potentiel de développement dans son ratio de professeurs et d'étudiants internationaux sur les campus. Ainsi, selon QS, tandis que les universités sud-africaines ont atteint en moyenne 79 et 69 points pour ces deux indicateurs, les universités chinoises n'obtiennent que 53 et 45 points.

« Les universités chinoises peuvent également apprendre de leurs pairs une expérience précieuse dans la création et le maintien d'un système de gestion des universités de première classe, qui à long terme aidera la Chine à établir des universités et des matières de première classe plus complètes ».