Nouvelle expérience de déplacement pour une étudiante italienne à Beijing

2017-07-14

Si vous aviez demandé l’année dernière à un salarié ou à un étudiant séjournant à Beijing quels étaient leurs moyens de transports, ils vous auraient probablement répondu que la plupart du temps ils prenaient le métro ou l’autobus, ou conduisaient leur voiture privée. Mais il semble que cette année, il y ait un choix de plus : le matin, en quittant la maison, au lieu de se précipiter vers les stations de métro et les arrêts de bus, on sort son portable, on regarde les applications installées et on cherche le vélo partagé situé le plus près.

Les vélos partagés, nouveau modèle de l’économie de partage, sont accessibles grâce aux téléphones portables et permettent de diminuer le gaspillage des ressources et les embouteillages dans les villes, d’aider les villes à économiser plus d’espaces, et de promouvoir les déplacements écologiques. Du point de vue des utilisateurs, les vélos partagés permettent d’améliorer l’efficacité des déplacements de chaque personne et de résoudre le problème du « dernier kilomètre » entre la maison, la station de métro, l’arrêt d’autobus et le travail.

Les vélos partagés, pratiques et efficaces, ont non seulement discrètement changé le mode de déplacement des Chinois, mais ont également influencé progressivement la vie des étrangers séjournant en Chine, dont celle de l’étudiante italienne Letizia Montorfano. Aspirante-chercheuse de 23 ans arrivée en Chine en 2016 dans le cadre d’un échange, elle suit des cours de deuxième année à l’Ecole normale de la capitale pour étudier la spécialité de l’enseignement de la langue chinoise.

A son arrivée, la jeune fille italienne n’avait qu’une seule impression de cette métropole internationale : elle est si grande qu’il fallait passer presque une heure pour aller quelque part en métro. Pour Letizia Montorfano, le métro de Beijing a beaucoup facilité sa vie ; mais quelque chose de plus surprenant pour elle s’est passé moins d’un an après son arrivée à Beijing : les vélos partagés, un mode tout nouveau de se déplacer, ont fait leur apparition dans sa vie quotidienne.

Les vélos partagés font fureur dans les différentes villes de Chine. Letizia Montorfano commence elle aussi à essayer ce nouveau moyen de déplacement simple, rapide et écologique. Ainsi, les vélos partagés, de couleurs variées, faciles à garer et bon marché, sont progressivement devenus son unique choix pour faire la navette entre l’école et son domicile.

« En Italie, il n’y a pas de ces vélos partagés comme en Chine », dit Letizia Montorfano. Le marché des vélos partagés se développe très rapidement en Chine et de nouvelles entreprises se lancent sans cesse sur ce marché. « Je vois souvent dans la rue différentes nouvelles marques de vélos partagés. Mobike, Ofo et Bluegogo ont été les premières, sont apparues ensuite Unibike et U-Bicycle, et récemment j’ai vu des vélos partagés de couleurs arc-en-ciel ».

Selon la jeune Italienne, la concurrence acharnée du marché permet de stimuler un développement très rapide du secteur, mais entraîne aussi une série de problèmes tels que la « croissance sauvage » des vélos partagés, causée par une mise en marché désordonnée, des conséquences fâcheuses sur les transports, entraînées par l’occupation des passages piétons par les vélos partagés, et le dépôt de vélos usés. Mais du point de vue des utilisateurs de vélos partagés, la concurrence acharnée entre les différentes marques offre un plus grand nombre de choix et de réels avantages. « Personnellement, je préfère les petits vélos jaunes Ofo, car leur caution est moins élevée et offrent souvent des promotions qui permettent de s’en servir gratuitement. Je n’ai pas besoin de passer du temps pour trouver un vélo partagé car il y en a beaucoup dans mon quartier et à l’extérieur de mon école ». Cette jeune Italienne chaleureuse et optimiste profite actuellement elle-même des vélos partagés et propose sans cesse à ses amis d’en utiliser dans l’espoir de voir un plus grand nombre de personnes pouvoir en profiter comme elle.

china.org


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