Les ZLE s’ouvrent davantage aux entreprises étrangères

2017-06-24

Le gouvernement a levé les restrictions sur un éventail d’activités dans les onze zones de libre-échange du pays.

Davantage de secteurs sont désormais ouverts aux investissements étrangers dans les onze zones de libre-échange (ZLE) de Chine, allant de la production d’hélicoptères aux services financiers, a indiqué jeudi le ministère du Commerce (Mofcom).

La Chine s’est engagée à offrir plus d’espace de marché aux entreprises étrangères, pour que celles-ci puissent s’engager dans la production, les transports, l’information, l’extraction de minerais, la recherche scientifique et les activités liées à la culture.

Sun Jiwen, le porte-parole du ministère, a indiqué que l’ensemble des activités réalisées par les entreprises étrangères ne se trouvant pas sur la liste négative nécessitaient simplement d’être enregistrées dans le Bureau du commerce approprié, plutôt que d’être examinées par des branches gouvernementales.

Le gouvernement central a supprimé les restrictions, selon lesquelles des partenaires chinois doivent détenir des parts dans les filiales des entreprises étrangères produisant des hélicoptères de plus de trois tonnes dans les ZLE, et les activités de productions de véhicules ferroviaires urbains doivent être conduites sous la forme de joint-ventures.

Par ailleurs, elles ont désormais le droit d’établir des sociétés personnelles.

Désireux de restaurer la capacité du pays à générer des revenus, le Conseil des affaires d’Etat a publié le 16 juin la liste négative 2017 pour ses ZLE, supprimant 27 articles qui se trouvaient dans l’édition 2015, ce qui laisse 95 domaines interdits aux investisseurs étrangers. Depuis 2013, la liste a connu quatre ensembles de modifications.

Le pays avait 190 entrées sur sa liste négative, lorsque la première ZLE - la ZLE pilote de Shanghai - fut lancée en septembre 2013.

« Ce changement permettra aux investisseurs étrangers d’accéder aux mêmes réglementations que les entreprises nationales pour de nouveaux investissements, tant que l’activité ne se trouve pas sur la liste négative », explique Sun Jiwen.

La liste négative de 2017 a également clarifié les exigences sur les antécédents des investisseurs, leurs capacités à générer des revenus et la proportion des actions pour que les entreprises étrangères puissent participer dans les secteurs bancaires et des assurances de Chine, afin d’améliorer la transparence et la compétitivité dans les ZLE chinoises.

Depuis que la Chine a lancé sa première ZLE pilote à Shanghai en 2013, dix autres provinces et municipalités ont été incluses dans le deuxième et troisième lot de nouvelles ZLE, en 2015 et en début de cette année.

Les spécialistes estiment que cette révision peut être vue comme une mesure significative de la Chine pour ouvrir son économie dans un environnement mondial de protectionnisme croissant.« La pays avance rapidement pour diminuer les seuils pour les investisseurs étrangers. Plus de secteurs ont été rendus accessibles aux investissements étrangers dans les ZLE du pays, tandis que les lois ont été amendées l’année dernière pour simplifier les procédures d’approbation des entreprises étrangères », explique Wei Jianguo, le vice-président du Centre de Chine pour les échanges économiques internationaux basé à Beijing.

中国网


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